Vous y pensez depuis quelques temps mais vous n’avez pas encore sauté le pas… Voici THE article qui va vous convaincre que se mettre au tricot, c’est vraiment une super bonne idée. Au passage, c’est aussi une “petite déclaration d’amour” qui vous fera comprendre pourquoi je suis aussi fan de ce très joli savoir-faire.
Je voulais faire une liste de 10 (pour faire un titre qui claque) mais au fur et à mesure de ma réflexion, j’ai trouvé plein d’autres raisons super convaincantes alors je les ai toutes mises sans ordre précis, on ne sait jamais, c’est peut-être la numéro 25 qui vous fera basculer !
1 - Apprendre une nouvelle activité manuelle
Et le bonus, c’est que cet apprentissage est quasi infini. Une fois que vous connaîtrez les bases, vous apprendrez les torsades, la dentelle, la brioche, vous augmenterez la difficulté de vos réalisations et qui sait, vous finirez peut-être par créer des patrons vous-même ! En plus, commencer à l’ère d’internet, c’est pouvoir débuter en étant super accompagné.e grâce à la “moultitude” de tutos vidéos et de sites de vente de kits pour les débutants (je ne vous mets pas les liens car je ne veux pas que ça fasse “auto-promo” mais vous en trouverez sur la page boutique de ce site par exemple 🙃).
2 - Comprendre comment est fait un vêtement en maille
C’est en tricotant beaucoup et surtout en réparant mes erreurs que j’ai commencé à vraiment visualiser la maille en 3D et je me surprends maintenant souvent à scruter un pull que j’aime bien pour comprendre quel point a été utilisé, le vêtement retrouve son humanité, c’est un peu magique
3 - Avoir la fierté de porter sa propre création
On passe parfois des mois sur un pull, le finir est déjà un plaisir immense, mais alors le porter quand il est réussi et qu’il vous va bien, c’est… pfff, les mots me manquent (le nirvana serait peut-être un poil exagéré mais vous voyez l’idée 😉 ).
4 - Militer contre la fast fashion
Ralentir le rythme effréné de la mode et sa consommation me paraît très important, en tricotant, on est obligés de revenir à une mode lente, plus raisonnable et raisonnée.
5 - Comprendre la vraie valeur d'un pull et du travail qu'il représente
Avant de tricoter, un pull à 120, 150 ou 200 euros, je trouvais ça vraiment cher. Maintenant, c’est un pull à 30, 40 ou 50 euros que je trouve vraiment trop peu cher. Quand on paie un tel travail à un prix aussi bas, c’est qu’il y a forcément quelqu’un qui se fait exploiter quelque part. Et personnellement, je n’ai plus du tout envie de faire vivre cette économie trop nocive à mon goût.
6 - Défendre des emplois européens
Ce n’est pas automatique en se mettant à tricoter mais si on fait attention aux aiguilles, aux accessoires et à la laine qu’on utilise, on peut tricoter 100% made in Europe. Oui, vous paierez chaque élément un peu plus cher mais vous saurez que les employés qui ont fabriqué votre matériel ont travaillé dans de bonnes conditions avec des salaires corrects, c’est quand même plus sympa, non ?
7 - Avoir un pull canon, unique et sur-mesure
Le “unique“, c’est certain à 100%, pour le canon et le sur-mesure, il faudra sans doute un peu plus d’expérience mais ça viendra. Perso, j’attends ce jour où je verrai un pull qui me plaît quelque part et où je me dirai “facile, je vais me le faire à ma sauce”. On devient son propre styliste, trop la classe.
8 - Pratiquer n'importe où
J’ai commencé à me faire des vêtements avec la couture et quand je suis passée au tricot, le fait de pouvoir l’emporter facilement avec moi, de pouvoir avancer en bus, dans le train, au parc, à la plage ou chez des amis m’a conquise. On glisse son projet dans un sac et hop, on tricote ailleurs, je trouve ça génial.
9 - En finir avec le désoeuvrement
Plus JAMAIS vous ne vous direz “tiens, je m’ennuie” ou “oh non, je dois passer 7h dans un train”. C’est une activité lente et très chronophage. Je sais que l’ennui est bon pour l’imagination mais on peut très bien rêvasser et se faire un pull en même temps !
10 - Créer du lien social
Tricotez dans un lieu public et vous verrez qu’il y a 9 chances sur 10 pour que quelqu’un vienne vous parler. Je ne sais pas pourquoi mais la laine attire les gens. Créez un club de tricot près de chez vous et vous rencontrerez vos voisin.e.s d’une autre façon, c’est un vrai ciment qui peut souder des personnes qui n’auraient à priori pas grand chose à se dire.
11 - Se vider la tête
Tricoter, c’est comme faire un puzzle ou de l’origami ou de la peinture, on pense à ce qu’on est en train de faire et tout le reste est flouté. C’est idéal pour ceux et celles dont le cerveau a du mal à se mettre sur “pause”.
12 - Activer des parties du cerveau en sommeil
Le cerveau peut être surpuissant à condition qu’on le sollicite. Le tricot va vous permettre de travailler votre mémoire, votre représentation dans l’espace, votre coordination, votre souplesse. Tout cela participera à l’entretien voire le développement de vos capacités psycho-motrices. Simply wonderful !
13 - Faire perdurer un savoir-faire ancestral
Cela fait des siècles que l’on tricote (on a retrouvé une étoffe tricotée datant du XIe siècle en Egypte) et faire vivre ces techniques en 2021 est à la fois une richesse et un héritage à léguer après nous. Ça nous replace dans le cycle de la vie à très grande échelle et je trouve ça très beau.
14 - Honorer les tricoteuses
Patriarcat oblige, les activités typiquement féminines ont souvent été considérées comme moins nobles ou moins valorisantes. Mais pourquoi manier la laine serait-il plus facile que manier le fer ou le bois ? Se mettre au tricot aujourd’hui, c’est saluer ces générations de femmes qui on vêtu leurs familles, par nécessité ou par plaisir et montrer qu’on est fièr.e de ce que ces femmes ont transmis.
15 - Soutenir les designers tricot
Grâce au grand internet, et au site Ravelry en particulier, on n’est plus obligé.e de se fier aux 2 ou 3 grands magazines qui publient des patrons de tricot (même s’ils peuvent aussi avoir des modèles super sympa). On trouve en quelques clics des milliers de patrons créés par des designers indépendant.e.s qui arrivent à en vivre grâce à nos achats de quelques euros. C’est pourquoi je ne partage jamais de patron avec qui que ce soit. Le travail qui a été fait se doit d’être rémunéré et c’est le genre d’achat qui me fait vraiment plaisir.
16 - Faire des émules
C’est en voyant d’autres tricoter qu’on peut avoir envie de s’y mettre. Je vous garantis que si vous vous lancez, dans les mois qui suivent, vous aurez au moins une ou deux personnes qui vous auront emboité le pas. C’est la parfaite occasion pour vous faire vos premiers tricopains et tricopines (je reprends cette expression entendue dans le podcast d’Okillh tricote et que je trouve très mignonne).
17 - Faire des cadeaux plein d'amour
Offir un cadeau sur lequel vous avez passez des heures, des jours, des semaines, voire des mois, ça ne peut que faire plaisir, même si ça n’est pas parfait et que ce n’est pas tout à fait la bonne taille, il y a un peu de votre coeur dans ce cadeau, c’est quand même 100 fois mieux qu’un cadeau acheté tout prêt, non ?
18 - Être écolo (si on choisit bien son matériel)
Les pulls qu’on trouve dans les grands magasins de vêtements ont souvent fait le tour du monde avant d’arriver dans nos placards et sont majoritairement faits avec des matières premières pas franchement bonnes pour la planète.
En choisissant attentivement votre laine, (made in France, teintures artisanales, colorants naturels…) et vos aiguilles (made in Europe, bois issu de forêt gérées raisonnablement…), vous pouvez réaliser un pull complet dont aucun élément de la production n’aura voyagé au-delà de l’Allemagne. En optant pour les solutions les plus éthiques, on peut donc vite faire la différence, même si elle aura nécessairement un prix.
19 - Réactiver une tradition familiale
Je n’ai jamais vu tricoter ni mon père ni ma mère et pourtant, à chaque fois qu’ils me voient, ils me parlent de la façon dont tricotaient leurs mères et leurs grands-mères. La tradition a donc sauté une génération mais j’aime bien me dire que c’est une activité que j’aurais pu faire avec mes arrières-grands-mères.
20 - Dé-ringardiser le tricot
Eh oui, la bonne vieille image que le tricot c’est pour les mamies qui font des pulls moches (et qui grattent) à leurs petits-enfants a la vie dure et on n’en peut plus ! Quand je tricote devant des enfants, qui n’ont pas encore ces clichés en tête, ils trouvent toujours ça génial. Alors je me dis que la vision qu’ils auront du tricot sera bien moins ringarde que celle que je pouvais avoir moi en grandissant. Et du coup, il y a plus de chances qu’ils en parlent ou qu’ils s’y mettent un jour à leur tour.
21 - Aimer l'hiver
Aucun doute la dessus, je suis une fille de l’été. J’aime avoir chaud, le soleil jusqu’à 21h, m’habiller en deux secondes et avoir chaud (je l’ai déjà dit ?). L’hiver, le froid, la nuit, le froid (je me répète ?), je n’aime pas. Mais j’avoue que j’ai été contente de ressortir mes pulls faits-maison en novembre dernier. Et détestant avoir froid (je ne sais plus si je vous l’ai déjà dit…) je ne me tricote que des pulls ultra chauds et ça change TOUT, mais alors TOUT sur ma façon de vivre l’hiver.
22 - Se (re)mettre à l'anglais
Le nombre de patrons disponibles sur le net en français est déjà énorme mais si vous y ajoutez ceux en anglais alors là, c’est la corne d’abondance. Sans rentrer dans un anglais littéraire de fou, apprendre les éléments techniques de base pour comprendre un patron en anglais est vraiment top (et tellement plus court !!! Par exemple “tricoter 30 mailles à l’endroit” se traduit par “K30” -pour Knit 30; on ne peut pas faire beaucoup plus court je crois). Si ça vous intéresse, j’ai écrit un article sur les principales abréviations de tricot anglaises à connaître pour se lancer.
23 - Avoir du temps pour écouter des podcasts
J’adore écouter des podcasts mais je n’arrive pas à m’y coller si je ne fais pas autre chose en même temps (comme aller au boulot du temps où j’allais au boulot !). Du coup, tricoter est une excuse absolument parfaite pour ça, je peux en écouter deux ou trois à la suite sans souci et le temps passe tellement vite !
24 - Pratiquer un hobby au final assez peu cher
Quand je lis que tricoter permet d’avoir des vêtements moins cher, je me dis 😱😱😱. Si on choisit des laines de bonne qualité, ce n’est pas vrai. Moi je suis en moyenne autour de 150 euros de laine pour un pull MAIS !!! Oui mais, je mets entre 1 et 6 mois à faire un pull, donc disons 3 mois en moyenne. Donc 150 euros sur 3 mois, ça fait 50 euros par mois, et là on parle d’un hobby vraiment pas hors de prix. Bon si vous tricotez comme l’éclair et que vous faites un pull par semaine, cet argument n’est pas pour vous 🤪.
25 - S'éloigner des écrans
Sans doute mon argument préféré du moment. Avec les mesures gouvernementales en cours, je bosse en visio, et le reste du temps, je monte mes vidéos youtube sur ordi, je gère mon site sur ordi et je communique beaucoup par mail donc ma dose d’écran a fait un bond énorme depuis mars 2020 et mes yeux ne me disent pas merci alors une petite coupure tricot me fait l’effet d’un vent vif venant de l’océan (j’en fais trop ?).
Place aux images, je vous laisse maintenant avec la version vidéo de cet article dans laquelle je ne dis pas tout à fait la même chose qu’ici pour chacun des 25 points, les deux supports sont donc assez complémentaires selon moi.
Je suis certaine que j’ai oublié plein de bons arguments pour convaincre ceux et celles qui hésitent encore, alors si vous en avez, rdv sous cette vidéo sur YouTube pour aller voir les commentaires et peut-être ajouter le vôtre.
Bonne journée tout le monde !